vendredi 12 février 2010

Unité !

Je viens de lire sur le blog d'une responsable de l'UMP de l'Aude divers messages de blogueurs qui me choquent ! En effet, les instances nationales UMP ont décidé d'investir dans notre département une liste ! Je ne dirais rien aujourd'hui sur celles et ceux qui la composent et qui de plus pour une grande partie sont des amis.
Par contre des messages de certains membres de l'UMP sont pour moi indignes de personnes qui ont des responsabilités dans ce mouvement. Un engagement dans une formation politique est avant tout fondé sur des valeurs et des convictions. L'attachement à des responsables politiques est humain, mais ce qui doit avant tout être le fil d'Ariane dans un engagement ce sont nos valeurs !
L'UMP par son choix n'a pas bafoué son fonctionnement; bien au contraire, il a respecté à la lettre ses statuts. Chacun savait à quoi il s'attendait ! Aujourd'hui certains critiquent ouvertement les choix de notre formation politique. Ce n'est pas normal. Nous sommes en campagne électorale et notre seul but est de défendre les valeurs qui sont les notres et non critiquer ses propres compagnons.
Alors Mesdames et Messieurs au lieu de nous auto-critiquer, allons porter la bonne parole et défendre nos convictions devant nos concitoyens au lieu de pleurnicher sur certains blogs !

samedi 9 janvier 2010

Philippe SEGUIN, un pur gaulliste !


C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris la disparition de Philippe Séguin. Le Premier Président de la Cour des Comptes est parti, et le gaullisme pert l'un de ces derniers représentants.

Mon engagement au sein du RPR m'a permis de mieux connaître ce grand serviteur de la France. Lorsqu'il accède à la Présidence du RPR, il entame la démocratisation de ce mouvement politique, le fait recentrer sur les valeurs gaullistes tout en étant porteur d'un projet politique moderne. Philippe Séguin fait une grande place aux jeunes. Il a créé l'école des cadres, instance de formation des jeunes au sein du RPR. Il a permis aux jeunes de conduire certaines campagnes : référendum, européennes.

Pour moi Philippe Séguin incarnait la rigueur d'un serviteur de l'Etat et la modernité d'un homme politique visionnaire.

J'ai toujours étais sensible aux valeurs défendues par P. Séguin, gaulliste social à la gauche de la droite. Aujourd'hui l'un de ses fils spirituel est à la tête du Gouvernement.


Aurevoir Monsieur !



Voici une partie de sa vie publique:

Membre de l'Union des démocrates pour la République (UDR), futur Rassemblement pour la République (RPR), il commence sa carrière politique en travaillant dans les cabinets ministériels. En avril 1973, il est chargé de mission au secrétariat général de la Présidence de la République sous Georges Pompidou. Puis, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il devient en octobre 1974 adjoint au directeur de l'éducation physique et des sports auprès du secrétaire d'État auprès du ministre de la Qualité de vie. En octobre 1975, il réintègre la Cour des comptes avant de revenir en politique en avril 1978 comme chargé de mission au secrétariat d'État aux relations avec le Parlement auprès du Premier ministre Raymond Barre puis d'être Chargé de mission au cabinet du Premier ministre d'octobre 1977 à février 1978. Entre ces deux postes, il est nommé en juin 1977 conseiller référendaire de seconde classe à la Cour des comptes. Pourtant, il peine à trouver ses marques : gaulliste, il ne se reconnaît pas dans la politique de Georges Pompidou, de Raymond Barre ou de Valéry Giscard d'Estaing. Il invente donc son propre style, le « séguinisme ».

En avril 1978, il est élu député de la 1re circonscription des Vosges, mandat qu'il conserve jusqu'en 1986, date de son entrée au gouvernement. Il est également vice-président du conseil régional de Lorraine de 1979 à 1983, puis maire d'Épinal de mars 1983 à octobre 1997. En 1981, il prononce, à l'Assemblée nationale, un discours pour soutenir l'abolition de la peine de mort : il est, avec Jacques Chirac, un des rares députés d'opposition à soutenir cette réforme emblématique du nouveau président François Mitterrand. Entre 1984 et 1986, il occupe les postes de Secrétaire national du RPR pour les affaires sportives, puis pour les problèmes des rapatriés, enfin chargé de la décentralisation. En mars 1986, il est nommé ministre des Affaires sociales et de l'Emploi dans le gouvernement du Premier ministre Jacques Chirac sous la présidence de François Mitterrand. Après la réélection de ce dernier en 1988, Philippe Séguin retrouve son mandat de député, jusqu'aux élections législatives de 2002.

En 1992, la carrière politique de Philippe Séguin prend un tournant : il s'engage pour le « non » au traité de Maastricht. Fidèle à la tradition gaulliste et attaché à l'implication de l'État dans le domaine social, il estime que le traité européen est une menace pour l'indépendance de la France. Il craint surtout une Europe trop libérale. François Mitterrand, alors président de la République, accepte même un débat télévisé avec lui.

Président de l'Assemblée nationale :
En avril 1993, après la victoire de la droite aux élections législatives, Philippe Séguin devient président de l'Assemblée nationale. Son combat consiste à protéger l'autonomie des parlementaires face au gouvernement. Il instaure le vote électronique, rendant impossible la pratique jusqu'alors tolérée de vote par procuration en masse.

Au cours de ses années de Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi et de président de l'Assemblée nationale, Philippe Séguin et François Mitterrand vont, malgré leurs divergences politiques, se lier d'un profond respect et d'une grande amitié.

Lors de la campagne présidentielle de 1995, Philippe Séguin apporte son soutien à Jacques Chirac. Il joue un rôle-clé puisqu'il est l'un des inspirateurs du discours de Jacques Chirac sur la fameuse "fracture sociale" avec Henri Guaino. Mais contrairement à ce qu'il espérait, Philippe Séguin n'est pas nommé Premier ministre, une fois Jacques Chirac élu président de la République et c'est un de ses concurrents de toujours, Alain Juppé, qui est nommé à sa place. Il reste donc président de l'Assemblée nationale jusqu'en avril 1997. Après la dissolution de l'Assemblée nationale voulue par Jacques Chirac en 1997 malgré son avis défavorable, Philippe Séguin, au cours de la campagne électorale des législatives anticipées, s'est rapproché des libéraux du RPR tout en maintenant l'idée de faire une Europe sociale.

Président du RPR
Après l'échec de la droite aux législatives, ces nouvelles affinités lui permettent de prendre la tête du RPR en juillet 1997. Ses projets sont divers : il souhaite rénover le parti en proposant de nouveaux statuts aux membres du parti. Ainsi, il propose que les militants votent de façon directe pour le président. Il élabore également un projet social-libéral.

Toutefois, il est très vite confronté à de nombreux obstacles au sein même du RPR : certains le soupçonnent de se mettre déjà en campagne pour la Présidence de la République de 2002 et de vouloir trahir Jacques Chirac. Le parti se divise également au sujet de la monnaie unique et de la construction de l'Europe. Il ne parvient pas à établir une liste unique aux élections européennes. Finalement, sous la pression et surtout les différentes manœuvres des chiraquiens, Philippe Séguin abandonne la direction du RPR en avril 1999.

Candidature à la mairie de Paris et retrait de la vie politique :

Après quelques mois de retraite politique, Philippe Séguin revient en tant que candidat à la mairie de Paris. Alors qu'Édouard Balladur et Françoise de Panafieu lui ont laissé le champ libre, Philippe Séguin est désigné à l'unanimité comme candidat du RPR. Afin de mettre fin à la polémique des « faux électeurs », il propose une loi sur la refonte des listes électorales de Paris. Mais la campagne se complique : certains lui reprochent son manque de transparence quant à l'élaboration des listes de candidature. Il doit de plus composer avec Jean Tibéri, le maire sortant. Il refuse de fusionner leurs listes entre les deux tours souhaitant un soutien clair de Jacques Chirac qui ne lui viendra jamais en aide, contribuant ainsi à sa défaite. Le président de la République affirme ne pas vouloir prendre parti et dénonce les querelles au sein du parti. Finalement et sans surprise, Philippe Séguin est battu au second tour par le candidat socialiste Bertrand Delanoë.

En 2002, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle et à la veille des élections législatives, le candidat sortant Jacques Chirac décide de créer un nouveau parti, plus ouvert que le RPR : l'Union pour la majorité présidentielle (UMP). L'objectif de Jacques Chirac est clair : prendre les rênes d'un parti qui lui apporterait tout son soutien en rassemblant les forces gaullistes, libérales et du centre-droit. Mais Philippe Séguin, à la tête du RPR au Conseil de Paris, qui souhaitait réformer le parti, refuse d'intégrer l'UMP. Il démissionne donc du Conseil de Paris en 2002 et se retire de la vie politique.

Au cours de sa carrière politique, Philippe Séguin s'est entouré de collaborateurs dont certains travaillent ou ont travaillé aux côtés du président de la République Nicolas Sarkozy. C'est le cas de François Fillon, aujourd'hui Premier ministre du gouvernement, d'Étienne Pinte, de Jean de Boishue, de Roger Karoutchi son ancien directeur de cabinet, ou de ses plumes Nicolas Baverez et Henri Guaino, ce dernier nommé conseiller spécial auprès de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy a aussi été un de ses proches collaborateurs alors que Philippe Séguin présidait le RPR.

Premier président de la Cour des comptes :

En juin 2002, Philippe Séguin réintègre la Cour des comptes. Il est aussi nommé, en octobre de la même année, chef de la délégation gouvernementale française au conseil d'administration du Bureau international du travail (BIT). En mars 2003, il devient conseiller maître à la Cour des comptes, et prend la présidence du conseil d'administration du BIT, en juin 2004.

Le 21 juillet 2004, Philippe Séguin est nommé premier président de la Cour des comptes.

Quand en 2007, Nicolas Sarkozy pense à lui pour devenir ministre dans le gouvernement François Fillon, il refuse, préférant son poste de Premier président de la Cour des comptes.

Étant donné son passé politique, Philippe Séguin est médiatiquement reconnu. Sa nomination a donc permis à l'institution de revenir sur le devant de la scène, même si les rapports de la Cour des comptes n'ont aucun caractère contraignant pour l'État. Malgré tout, la publication des rapports et la médiatisation qui en est faite par Philippe Séguin renforcent la légitimité et l'impact de la Cour des comptes. Son indépendance également, car il a, à plusieurs reprises, critiqué les comptes de l'Élysée et la politique budgétaire de Nicolas Sarkozy : défaut de concurrence, déplacements officiels, intendance de l'Élysée ; dépenses fastueuses lors de la présidence française de l'Union européenne et de l'organisation du sommet de l'Union pour la Méditerranée ainsi que le regret que la règle forfaitaire de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux « résulte d'une démarche purement quantitative », sans évaluer la qualité des missions de service public, tout en soulignant que cette méthode profite en outre aux « administrations pléthoriques et sous-productives » qui ont moins de mal que les autres à rendre des effectifs. Sans parler des rapports de la Cour critiquant l'assouplissement de la carte scolaire ou encore la gestion des centres de rétention.

Par ailleurs, Philippe Séguin fit montre d'une sympathie pour le Québec et son mouvement indépendantiste. Il aida les indépendantistes lors de l'arrivée au pouvoir en 1994 du Parti québécois de Jacques Parizeau et lors de son subséquent référendum de 1995 sur la souveraineté. Pour ce comportement, l'ambassadeur du Canada à Paris Benoît Bouchard le traita publiquement de loose cannon (irresponsable, insensé) en 1995. Séguin enseigna aussi à l'université du Québec à Montréal et publia Plus Français que moi, tu meurs !, un livre sur le Québec, son histoire et son avenir de coopération avec la France dans le contexte actuel d'accélération de la mondialisation.

Grand amateur de football, il a présidé la commission nationale tripartite de la fédération française de football et a pris la présidence en janvier 2008 de la commission Grands stades Euro 2016[5], créée par le secrétariat d'État aux Sports afin d'évaluer les stades de football existants et les manques pour la probable candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016 de football. Il est également président de la Fondation du Football à partir de février 2008.

Source Wikipedia



dimanche 3 janvier 2010

Le cumul des mandats !

La France a mis en place depuis quelques années un certains nombre de texte pour limiter les mandats de nos élus. Sur le principe on ne peut avoir plus de deux mandats. Mais ....
Il y a un certain nombre de limites.
On ne peut cumuler deux exécutifs, par exemple Président d'un Conseil Général avec Maire. On ne peut cumuler deux mandats de parlementaire.
Cette limitation me parait correspondre à une modernité politique. En effet, si un parlementaire veut garder les pieds sur terre, il me semble qu'un mandat local, comme Maire, n'est pas incompatible bien au contraire !
Toutefois, le législateur prévoit que quand on est maire d'une toute petite commune, celle-ci ne rentre pas en ligne de compte, et on peut légalement obtenir un autre mandat.
A ce jour, les présidents des Syndicats intercommunaux, ou Président d'EPCI (Communauté d'agglomération ou de communes) ne sont pas considérés comme "élu" et cette fonction n'est pas un mandat. Il peuvent donc la cumuler avec d'autres mandats.

Il me semble que le cumul des mandats comme le prévoit la loi est une bonne chose !
Toutefois, les politiques doivent se mettre en adéquation avec la position de leur mouvement politique ! En effet, le PS, les Verts prônent le mandat unique et leurs élus ne le respecte pas tous....

samedi 2 janvier 2010

2010 !

Après une très longue absence j'ai décidé de reprendre mon blog !

Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2010 !

J'ai pris beaucoup de recul avec la "chose" publique en 2009. Du moins, publiquement !
Mais j'ai continué à travailler !

2009 a été une année importante pour moi dans ma vie personnelle.

2010 le sera dans ma vie politique.

je souhaite participer à la vie de ma commune, Trèbes et de mon canton.

A très bientôt .